En 1532, Vitoria fait une application explicite de la leçon thomiste à la situation dans le nouveau monde. HISTOIRE APOLOGÉTIQUE SOMMAIRE, Bartolomé de Las Casas - Fiche de lecture. Le jusnaturalisme en Europe et en outre-mer : Antonio Vieira face … Las Casas condamne la guerre et rejette la thèse de la barbarie : les Indiens respectent la loi naturelle et sont politiquement souverains. Autrement dit, Sepúlveda et Las Casas se situent bien à l’intérieur d’un super-registre (le catholicisme) mais le premier construit les problèmes en greffant une axiologie vétéro-testamentaire (le dieu terrible et le peuple élu) sur la doctrine aristotélicienne de l’esclavage, tandis que la problématique du second fait fond sur le dieu bon de l’Évangile dont nous serions … Las Casas doit affronter sur ce point le frère Juan Ginès de Sepulveda (60 ans), chapelain de l'empereur et théologien émérite. Sepulveda justifie la conquête espagnole en disant que ces indiens méritaient leur sort car leurs péchés sont une offense à Dieu. CONTROVERSE DE VALLADOLID (1550-1551) 90% de ces « indigènes » disparaîtront, victimes de massacres, de maladies venues d’Europe et du travail forcé. Anthropophage – Un dictionnaire décolonial D’où la nécessité, selon lui de réaliser la pacification : « Il n’existe pas d’autre … Penser la politique avec Césaire : Décolonisation, Autonomie Sépulvéda, fin lettré rompu à l’art de la polémique qui justifie les guerres de conquête menées contre les Indiens par la thèse aristotélicienne de la servitude naturelle. -1830 les français débarquent en Algérie (prise d’Alger) -1853 la France occupe la nouvelle Calédonie (25 septembre) -1862 l’Annam cède la Cochinchine à la France. La Controverse de Valladolid, Le verdict final. La Doc1 Sepúlveda justifie la conquêteLes Indlens demandent de par leur nature et dans leur propre intérêt, à être placés sous l'autorité des princes ou d'États civilisés et vertueux, dont la puis-sance, la sagesse et les institutions leur apprendront une morale plus hauteetun mode de vie plus digne. LA CONQUÊTE
